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Portrait de Chef : Fati Azzoug

Nous avons eu le plaisir de rencontrer plusieurs Chefs sur l’exploitation le 5 septembre et découvrir des créations culinaires, salées et sucrées, autour de la figue qui ont mis en émoi nos papilles et nos yeux.

 

Nous allons vous faire découvrir la passion qui anime chacun de ces grands Chefs. Cette semaine, nous avons le plaisir de partager avec vous le parcours de Fati Azzoug :

 

Fati a baigné dès sa plus tendre enfance dans la cuisine, pour ainsi dire, né dans une cuisine, en  petite Kabily où il a grandi, avec une grand-mère qui jardinait, faisait sécher les figues et les olives au soleil… qui lui a transmis ce respect du produit de qualité, bio pour ses cultures, et du bien manger.

 

C’est une passion qui est née et a évoluée petit à petit, au fil de son enfance et son adolescence.

 

Issu d’une famille modeste et nombreuse, Fati a commencé à travailler jeune pour se payer un vélo. En cuisine, bien sûr, dans une pizzeria pour commencer.

 

Il a ensuite enchaîné les apprentissages, tout d’abord au Lycée Bonneveine à Marseille, puis apprenti au Puy Font sur Aix en Provence.

 

 Une très belle ascension. Fati a débuté dans les maisons de Beaumanière aux Baux de Provence, comme commis à sous-Chef, particulièrement au Cabro d’or (1 étoile Michelin) sous la houlette de Michel Hulin.

Il a ensuite contribué à l’ouverture de l’Hôtel Renaissance à Aix en Provence avec Jean-Marc Banzo, ils ont obtenu une étoile Michelin.

 

Puis avec Nadège Serret, pour l’ouverture du Château Fonscolombe et du restaurant l’Orangerie, au Puy Sainte Réparade.

 

Il a continué sur sa belle lancée en suivant Nadège Serret lors de l’ouverture de la Villa Saint Ange, à Aix en Provence, établissement repris ensuite par Pierre Gagnaire, sous la houlette de Jean Denis Lebras en tant que chef exécutif.

 

Passé chef l’an dernier, à la Villa Saint Ange, il a à cœur d’utiliser des produits du terroir, de rencontrer les producteurs locaux. Il aime ces échanges sur le terrain, savoir d’où viennent ses produits. Il s’y retrouve, en qualité, en traçabilité et en liens qui se créent avec les fournisseurs.

 

L’humain est essentiel pour Fati, il est proche de des équipes, il tient à être juste et à l’écoute.

Sa devise : Respect, rigueur, ponctualité. Et son équipe le lui rend à 2000%. Parce que lorsque l’on travaille dans de bonnes conditions et que l’on est respecté, on a envie de donner de sa personne.

 

Mais Fati est rigoureux pour lui aussi, il a une hygiène de vie très bien huilée.

Levé de bonne heure, il profite du calme matinal. C’est le moment rêvé pour l’inspiration, les idées surgissent au petit matin. Il fait ensuite une heure de sport et attaque sa journée. 9h en cuisine, frais et plein d’entrain !

 

 

Un bel exemple pour ses deux enfants qui peuvent être fiers de leur papa !

 

Texte et photos Valphotovar