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Portrait de Chef : Mickaël Lefrileux

 

Cette semaine, c’est au tour de Mickaël Lefrileux de nous inviter dans son univers.

 

Ce normand d’origine n’est pas tombé dans la marmite dès sa plus tendre enfance.

 

C’est après un bac technologique en hôtellerie au lycée hôtelier de Rabelais, près de Caen, qu’il pensait rejoindre l’armée et le hasard des choses (y-a-il un hasard ?) à fait que la cuisine s’est révélée à lui. C’est devenu une évidence.

 

Ce fût le déclic. Il s’est formé avec des Chefs d’établissements étoilés, comme Yvan Vautier à Caen.

 

Mais aussi Pascal Angenard, Chef de l’Espérance à Hérouville puis avec Jérôme Lebeau avec lequel il a travaillé 9 ans, au Grand Hôtel de Cabourg – hôtel 5 étoiles. Il a commencé comme Chef de Partie pour évoluer jusqu’au poste de second de cuisine.

 

Mickaël a eu sa première place de Chef au Château Mazan, en Provence, établissement chargé d’histoire. Il a troqué le beurre de sa Normandie natale pour l’huile d’olive en s’installant dans la région de Marcel Pagnol.

 

C’est maintenant au Moulin de Lourmarin, établissement du groupe Beaumier – un gage de qualité - que Mickaël travaille les produits de saison. C’est le restaurant Bacheto, dans lequel est servi une cuisine de partage, des mets provençaux élaborés avec raffinement pour le plus grand plaisir de nos papilles.

 

En effet, c’est une cuisine qui invite à la détente et à la convivialité. La carte se renouvelle sans cesse en fonction des arrivages et de la saison. Un vrai plaisir pour l’imagination de Mickaël qui aime les produits nature, dans toutes leurs déclinaisons, pour garder une authenticité de la matière première, si noble à ses yeux. Sa vision des choses : prendre plaisir à faire plaisir. Il soigne notre palais et régale nos yeux !

 

Outre la passion de la cuisine, la similitude avec l’armée lui plait, dans ce sens où il y a un esprit de groupe, une hiérarchie respectée, des valeurs de travail bien fait et de rigueur.  

 

Il aime aussi la proximité des agriculteurs, ces travailleurs acharnés, animés eux aussi par la passion de leur métier, qui lui rappelle ses grands-parents, agriculteurs également. Il aime savoir que le produit qu’il sublime provient d’un champ à quelques kilomètres de là.

 

 

Pour la petite histoire, l’épouse de Mickaël est professeur de cuisine et leurs deux filles adorent la cuisine bien entendu ! Qui sait, peut-être des futures grands Chefs ?

 

Texte et photos Valérie Ruperti - Valphotovar